Le 15 mars, me voici à l’aéroport de Nantes où je retrouve les 3 autres lycéens de BF (Benjamin, Chloé et Romane). Nous attendons l’arrivée de l’avion qui nous emmènera à Paris, puis à Berlin. Nous arrivons tard dans la nuit, récupérons nos bagages et trouvons nos conducteurs. J’arrive ainsi une heure après dans l’appartement de mes hôtes qui sera mon logement pendant ces deux semaines.
Le lendemain, je me lève en étranger dans une famille que je n’ai pas encore appris à connaître. J’essaye de répondre aux questions curieuses de la maman pendant que je prends un petit déjeuner à base de charcuterie, pain et yaourts. C’est dimanche et en Allemagne tout est fermé mais nous sommes allés faire un tour dans la ville, Brandenburg an der Havel.
La ville compte plus de 70 000 habitants. Ici beaucoup de bâtiments comme les églises sont faits de briques rouges et l’architecture allemande est très présente, de la largeur des rues au façades couleurs pastel.
En voilà une drôle d’expérience, de voir son autonomie réduite soudainement par la barrière de la langue. Même commander une glace devient une épreuve. Heureusement, j’étais accompagné par ma correspondante Chiara.
Premier jour d’école. Je me lève à 7h00 du matin car nous habitons à 5 minutes du collège, ou « Gymnasium » en allemand. Ma correspondante prépare des sandwichs pour la journée. 7H40, nous quittons l’appartement et arrivons au collège.
Le bâtiment est austère. Je me présente à la classe dans ma langue maternelle, en effet mon premier cours est du français. Le système allemand est plutôt différent du français. Les cours ou « blocs » durent 90 minutes, séparés de 20 minutes de pause et 40 minutes à la pause de midi.
Nous enchaînons avec Biologie, SVT sans la science de la terre, puis physique, un cours donné par un professeur différent de celui de chimie.
Nous rentrons à l’appartement à 13h30 et mangeons l’équivalent du repas de midi vers 14h. Je suis surpris car je pensais que le sandwich remplaçait le midi. Nous faisons ensuite les devoirs et, plus tard dans l’après-midi, nous allons visiter le centre commercial, plutôt similaire à ceux qu’on trouve chez nous.
Le soir, nous mangeons purée-saucisses. J’ai découvert de nombreuses spécialités, telles que les Kartoffelnudeln ou les Knödeln.
Nous poursuivons la semaine de cours et je découvre de nouvelles matières, la WAT, c’est un cours sur l’économie et la gestion des ressources, la religion, un cours sur l’histoire, ici chrétienne et enfin, politique.
Samedi, nous allons tous, correspondants allemands et français, à Berlin, en train, accompagnés par une adulte. Berlin est fantastique. C’est une ville chargée d’histoire où nous avons pu voir les restes du mur et le checkpoint Charlie.
On y a également vu de nombreuses constructions célèbres, comme la porte de Brandebourg, la tour de la télévision, Alexanderplatz et le Bundestag (« Élysée » allemand).
Les rues sont extrêmement larges (plus de 20 mètres à certains endroits). Nous avons ensuite visité le muséum d’histoire naturelle de Berlin. Un énorme squelette de dinosaure détenteur d’un record mondial nous attend à l’entrée de la salle principale. Nous avons testé le Kurrywurst, une spécialité berlinoise composée de frites, de saucisses et d’une sauce Ketchup au curry. Nous rentrons fatigués mais avec des souvenirs plein la tête.
Dimanche, nous allons visiter Potsdam, à mi-chemin entre Berlin et Brandebourg. Nous allons au château de « Sans-Souci » (c’est le vrai nom), un château chargé en décoration et dorures. Puis, en passant à côté du cinéma, l’idée de voir un film en allemand nous donne envie. Nous allons donc voir Avatar 2, sans sous-titres. Expérience mémorable.
La deuxième semaine de cours se déroule avec moins d’appréhension et j’essaie tant bien que mal de comprendre les cours même si j’ai abandonné le cours d’allemand, bien trop complexe pour un étranger. Tous les après-midis, j’aide ma correspondante à améliorer son dialogue de français ainsi que sa prononciation. Nous jouons également aux échecs et au Uno.
Le samedi, nous sommes malheureusement déjà sur le départ, et même si j’ai hâte de retrouver ma famille, je suis triste de quitter celle qui m’a accueilli. Cet échange m’a apporté une meilleure autonomie, ainsi qu’une amélioration de mon niveau linguistique. L’expérience était fantastique.
Je remercie beaucoup ma famille d’accueil ainsi qu’ERASMUS+ et les professeurs responsables de m’avoir permis de faire cet échange.